Betterfly Tourism s'engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

En ce 16 octobre, journée consacrée à la lutte contre le gaspillage alimentaire, Betterfly Tourism est fier d’annoncer son engagement en tant que partenaire du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire (2017-2020) aux côtés du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

C’est aussi l’occasion de vous en dire plus sur nos travaux et ceux de nos partenaires autour du sujet.

Tout a commencé à l’occasion d’un appel à projet de l’ADEME et de la DRAAF sur la réduction du gaspillage alimentaire en Bretagne fin 2014 : Betterfly Tourism et Ma Planète Alimentaire se sont rapprochées pour accompagner les restaurants sur ce thème. Le projet « Moins de Gaspi au Resto » est alors né.

2 ans plus tard, une réelle dynamique s’est mise en place avec à la clé des éléments très concrets :

  • Développement d’Edgar, outil en ligne de mesure et de suivi des déchets alimentaires en kg et en € pour les restaurants
  • Création d’un parcours de formation concret des équipes de restauration pour appréhender, réduire ses déchets alimentaires et communiquer auprès de sa clientèle
  • Mobilisation d’une communauté de professionnels et l’implication dans des groupes de travail en France et à l’international.
  • Enfin, notre engagement dans le pacte avec deux objectifs principaux: participer à la quantification du gaspillage alimentaire dans la restauration commerciale mais aussi soutenir les professionnels dans la mise en œuvre d’actions de réduction via la formation initiale et continue.

Où en est-on aujourd’hui ?

11 restaurants ont déjà été accompagnés par Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism en Bretagne et plusieurs sont dans les starting blocks. Objectifs, 20 participants d’ici à fin 2017 !

Au-delà de la Bretagne, d’autres restaurants ont souhaité tester la méthode et l’outil, comme le restaurant Barrière Le 85 à Enghien les Bains et le restaurant Madam Bla à Nantes. De nombreux territoires sont également en discussions pour suivre le mouvement. Nous souhaitons d’ailleurs poursuivre l’initiative à Nantes avec des restaurateurs et acteurs du territoire.

A suivre donc !

Quelles sont les premières tendances de résultats ?

Avec une cuisine dite "faite maison" (travail essentiellement à partir de denrées brutes non transformées): 229 g sont jetés pour un coût de 1.94 € par client. Ce qui représente à l'année 3,9 tonnes de biodéchets pour un coût matière de 33 300 € pour un établissement de 17 000 couverts. (*tous biodéchets confondus).

Des actions simples permettent de diminuer de 10 à 20 % le gaspillage alimentaire : ajustement des quantités commandées, conservation des produits, valorisation des produits, formation et sensibilisation du personnel,…

De nombreux salons et interventions sur le sujet

Nos équipes ont pu participer à divers événements et présenter nos projets ou faire avancer les travaux sur le sujet :

- Salons Prorestel, Climate Chance en 2016 et Equip Hotel 2016, où la démarche a été récompensée par le prix Innovation technologique du salon !

- 2 journées « Commerce et environnement » organisées par la CCI à Lorient le 02 octobre 2017 et prochainement à Rennes le 13 novembre 2017

- Universités du Tourisme Durable 2016 et 2017. Lors de l’édition 2017, nous avons pesé les déchets du retour assiette du déjeuner et proposé aux convives de deviner le poids des poubelles. Une bonne façon de sensibiliser de manière ludique et conviviale !

- Animation de la conférence sur les solutions pour gérer les déchets des hébergements touristiques au forum Initiative Tourisme organisé par la CC St-Gilles Croix de vie

Nous avons également été membre du Jury d’un concours en interne sur le thème du gaspillage alimentaire pour le groupe Barrière.

Et ce n’est pas fini !

Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism interviendront lors de 2 tables rondes au salon Serbotel le lundi 23 octobre à 11h et mardi 24 octobre à 16h prochain sur la thématique des déchets et du gaspillage alimentaire. Nous participerons aussi au Tour de France du tourisme durable organisé par la CCI le 27 novembre à Rennes, avec un mot d’ordre : montrer que réduire ses déchets alimentaires c’est faire de la marge pour les restaurants, et cela de manière non négligeable.


Lancement de l'affichage environnemental des hôtels

Dans le cadre du Salon Mondial du Tourisme 2017, et de l’Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement , le déploiement de l’affichage environnemental a été officiellement présenté aux professionnels du tourisme, institutionnels et journalistes par les partenaires du dispositif et les premiers hôteliers engagés.

La conférence, animée par Edouard Fourdrin de l’ADEME et Hubert Vendeville de Betterfly Tourism,  a permis aux plus curieux de découvrir, ou de redécouvrir, les différentes facettes de ce beau projet, soutenu notamment par Le Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer.

Expérimenté depuis 2011, et sur la base du volontariat, l’affichage environnemental est une démarche concrète et complète répondant à une demande des hébergeurs qui souhaitent réduire leurs coûts et leurs impacts, tout en leur permettant de communiquer sur leurs performances environnementales.

D’après la représentante du Ministère de l’Environnement, Alexandra Bonnet, l’affichage environnemental est un moyen de voir émerger de nouvelles normes sociales orientées vers le tourisme durable.

En effet, l’ensemble des porteurs de projets perçoivent l’affichage comme un outil de changement des pratiques de consommation touristiques et permettra, d’après Roland Marion de l’ADEME, d’éveiller la conscience des consommateurs pour avoir un impact positif sur l’environnement, notamment dans le choix de son hôtel.

Compte tenu de l’envergure du projet, Didier Chenet, président du GNI, a souligné que ce n’était pas seulement un investissement financier et personnel  de la part du chef d’établissement, mais un réel travail d’équipe qui devait être engagé au profit de l’optimisation des consommations et de l’engagement durable de l’entreprise.

Le GNI, considère l’importance d’intégrer ces nouvelles « normes volontaires » au secteur et est prêt à porter la bonne parole dans les CFA, afin de sensibiliser en amont les plus jeunes et les nouveaux entrants dans le métier.

En complément, Roland Héguy, président de l’UMIH, a souligné l’engagement des adhérents sur certaines régions, comme l’UMIH Corse qui déploie auprès de 10 hôtels par an l’étiquetage environnemental. Cette démarche s’accompagne également de diffusion de guides de bonnes pratiques sur la réduction des gaspillages (guides publiés par l’UMIH au niveau national).

Pour les parties prenantes, la démarche ne serait pas complète sans une « information fiable, crédible, complète et juste, délivrée aux consommateurs », comme indiqué par Alexandra Bonnet.

Le visuel et le graphisme de l’étiquette environnementale jouent donc un rôle déterminant dans cette transparence attendue.

Validé par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et l’ADEME, Hubert Vendeville, président de Betterfly Tourism, revient sur le format conçu pour le secteur hôtelier:

  •  La partie  gauche présente la note de l’hôtel, allant de A à E,  évaluation délivrée suite à l’audit effectué par Betterfly Tourism. La note ne doit pas être considérée « comme une fin mais comme un moyen » de situer son impact environnemental et de suivre l’évolution dans le temps de sa performance. La note finale est une note agrégée sur le modèle des étiquettes énergétiques, bien connues des consommateurs.
  • La partie droite de l’étiquette fournit les caractéristiques chiffrées de l’impact associé à la nuit d’hôtel.

On y retrouve les informations plus scientifiques sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, de ressources et le pourcentage de produits biologiques et écologiques utilisés.

Cette partie montre la robustesse et la justesse des informations.

Pour Franck Gervasoni , directeur de l’Hôtel de France  (38): « la note est secondaire, ce qui importe c’est la transparence vis-à-vis du client et d’engager la discussion avec lui ».

En effet, cette information n’est intéressante que si elle est accessible au client. C’est la mission que s’est donnée Réservation en Direct, partenaire du projet de déploiement, qui permet aux hôtels de se référencer à travers le site Fairbooking, site de réservation sans commission, qui présente environ 10% du parc hôtelier en France. Pascal Droux, président de Réservation en Direct précise : « l’objectif pour FairBooking est de mettre à disposition du consommateur un moteur de recherche vert, ayant comme moteur de classement l’étiquette environnementale, une première mondiale et une différentiation forte pour les hôtels et pour le site FairBooking.com».

Interrogé sur l’expérience vécue au cours du projet, Romain Méthivier, directeur de l’hôtel Barrière Le Normandy Deauville, expliquait que malgré les standards de qualité qu’il doit respecter dans son hôtel  5*, il est possible d’engager une vrai démarche durable et éco responsable.

L’étiquetage a permis de mettre en lumière des points auxquels les établissements Barrière n'avaient pas formalisé d’action, comme des températures trop élevées dans les chambres, ou des pertes d'énergie au niveau du chauffage. Le groupe Barrière a également annoncé l'engagement de 2 autres hôtels, Hôtel Barrière Le Majestic et Hôtel Barrière Ribeauvillé, portant à 4 les établissements Barrière dans le projet

De son côté, Philipe Pain a présenté l’engagement de son établissement Le Royal Hôtel dans le projet et les démarches qu’il a dû suivre pour obtenir son étiquette dotée de la note B. Les actions identifiées lors de la visite de Betterfly Tourism lui permettraient  d’économiser environ 10 000 € par an. Philippe Pain a également mis en avant la simplicité du logiciel utilisé, Winggy® que l’hôtelier utilisera pour mettre à jour son étiquette pendant 3 ans.

Ces nouvelles habitudes se substitueront aux anciennes pratiques, et permettront une forte réduction des impacts et une meilleure maîtrise de ses coûts, telles que cités par les hôteliers : installer des réducteurs de débit d'eau, former ses équipes aux bonnes pratiques, préférer les produits locaux ou encore les produits d'entretien écologiques, réduire la température de chauffage de certaines pièces, etc.

Nous pouvons être fiers de l’adéquation de l’ensemble des partenaires à l’affichage environnemental. Il est rare de voir lors du lancement d’un projet une telle fédération d’acteurs, gage, nous l’espérons, d’un futur déploiement massif pour le secteur.

 


Le dispositif d'affichage environnemental des hôtels au Maroc

La conférence Solutions Tourisme Durable au Maroc et son volet consacré au dispositif d’affichage environnemental pour les établissements hôteliers, organisés ce jeudi 10 novembre 2016 à Marrakech, dans le cadre de la COP22, viennent couronner l’engagement des 10 hôtels de la phase pilote de ce projet sur la destination Marrakech.

En effet, le Ministère du tourisme du Maroc a officialisé le projet pilote d’étiquetage environnemental à Marrakech, le 29 septembre dernier, lors d’une réunion de présentation ayant recueilli la participation de l’ensemble des partenaires et établissements impliqués dans le projet.

Engagé depuis plusieurs années sur la voie du tourisme durable, le Maroc a mis en place divers otils alliant à la fois des dispositifs réglementaires – pour inclure des considérations environnementales dans les textes juridiques régissant l’activité touristique – de même que des dispositifs volontaires tels la labellisation/certification ou encore les mécanismes d’accompagnement et de renforcement des capacités.

Afin d’accompagner cette dynamique déjà enclenchée et grâce à un partenariat exemplaire entre le Ministère du Tourisme, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Ministère a lancé ce projet pilote qui vise à déployer un dispositif d’affichage environnemental pour les hébergements touristiques à Marrakech, dans le contexte particulier de la tenue de la COP22 du 7 au 18 novembre 2016.

Il est à noter que ce projet s’inscrit dans le cadre de l’International Climate Initiative (IKI) programme qui bénéficie de l’appui financier du gouvernement allemand.

Un panel de 10 établissements d’hébergement touristique ayant répondus à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le Ministère ont été accompagnés par la société Betterfly Tourism, mandatée par le PNUD. Ainsi, il a été décerné aux participants un « certificat de participation à la mise en place d’un dispositif évaluant les performances environnementales des établissements d’hébergement touristique au Maroc ». Un plan d’action individuel de réduction d’impact, et des coûts associés, leur sera également proposé afin de mettre en œuvre des actions d’amélioration à court et moyen terme.

Alors que l’année 2017 a été déclarée année internationale du tourisme durable pour le développement le cas pilote de Marrakech servira d’exemple au déploiement de l’affichage environnemental sur l’ensemble du territoire national au cours de cette même année.

Liste des 10 établissements d’hébergement touristique parties prenantes au projet pilote: Hôtel & Ryads Barrière le Naoura ; Hôtel du golf Palmeraie Resorts ; Hôtel Hapimag Palmeraie Marrakech; Hôtel Tigmiza Suite & Pavillons Marrakech ; Ibis Palmeraie Marrakech ; Kasbah du Toubkal ; Les jardins de la Koutoubia ; Palais Aziza & Spa Marrakech ; Royal Mansour Marrakech; Sofitel Palais Imperial Marrakech.


EVEA Tourisme devient Betterfly Tourism et se déploie à l'international.

Un peu de contexte

Fondée en France en 2011 sous le nom d’EVEA Tourisme, en tant que filiale du cabinet de conseil en éco-conception EVEA, notre entreprise applique les principes de l’analyse de cycle de vie dans les solutions logicielles et les projets que nous développons.

Indépendant depuis 2014, notre mission est d’accompagner les professionnels du tourisme dans la mesure et la maîtrise de leur performance environnementale et économique, tout en créant de la valeur pour leur activité.

Acteur majeur de la transition du tourisme, nous nous engageons à faire passer à l’acte le plus grand nombre de professionnels, grâce à des services et des outils innovants.

Notre ambition est forte : devenir le leader des solutions logicielles en développement durable pour les acteurs du tourisme, en France et à l’international. Nous proposons en effet désormais une suite d’outils adaptés aux acteurs du tourisme qui souhaitent s’engager. Ces outils sont focalisés sur la réduction des coûts de fonctionnement, la réduction des impacts environnementaux et la valorisation des actions auprès des clients.

Notre offre :

  • L’affichage environnemental et la réduction des coûts des hébergements touristiques, à travers l’outil Winggy® (précédemment nommé MALICE®)
  • La réduction du gaspillage alimentaire des activités de restauration à travers l'outil Edgar® (précédemment nommé Moins de Gaspi au Resto)
  • L’accompagnement stratégique des collectivités territoriales par la plateforme en ligne Passeport Vert

Nos ambitions à court et moyen terme:

« Nous allons appuyer notre présence en France, notamment par le déploiement de l’affichage environnemental sur 100 hôtels, ou encore avec le lancement de la démarche Passeport Vert sur plusieurs territoires. En parallèle, nous allons nous ouvrir davantage à l’international avec le déploiement de l’affichage environnemental au Maroc, l’export de nos solutions dans plusieurs pays,… sans oublier notre présence lors de salons d’envergure comme la COP22 (Marrakech), Climate Chance (Nantes) ou encore Equip Hotel (Paris).

La croissance de notre activité pour 2016 sera de l’ordre de 40%. Notre équipe s’est donc étoffée de deux nouveaux collaborateurs pour soutenir notre déploiement à l’export d’une part, et le développement de nos solutions d’autre part. » Hubert Vendeville, Président de Betterfly Tourism.

Pourquoi Betterfly Tourism ?

  • L’effet papillon: notre nom est inspiré de la théorie de l’effet papillon pour souligner l’importance de faire un pas après l’autre, Les effets se cumulent pour un résultat significatif à grande échelle.
  •     La transition du secteur: l’image suggérée du papillon est également une invitation pour le plus grand nombre à entamer sa propre transition, cette transformation vers un tourisme responsable, telle la métamorphose de la chenille en papillon.
  •      Le cycle de vie: derrière l’image du papillon se cache celle du cycle de vie. Nos outils s’inspirent de ce principe, incluant l’analyse des différentes phases de la vie d’un produit ou d’un service.

Conscient aujourd’hui d’être devenu un acteur majeur de la transition du secteur tourisme, nous continuerons à accompagner toujours plus de professionnels dans la mesure et la maîtrise de leur performance environnementale et économique, tout en créant de la valeur pour leur activité.


Lancement de l'étude sur la performance environnementale des spas

Le marché du spa et du bien-être est un marché en pleine croissance qui pèse plus de 73 milliards de dollars dans le monde (données 2012). La France n’échappe pas à cette tendance avec en 2010 plus de 8 800 spas et centres de beauté recensés, la plaçant en seconde position derrière l’Allemagne. Les raisons de cette tendance sont nombreuses : culte de l’apparence, allongement de l’espérance de vie, quête du bien être dans une société de plus en plus stressée, préoccupation croissante pour notre santé…

Si les enjeux économiques sont forts, qu’en est-il des enjeux environnementaux ?

Un établissement de bien-être consommerait par visiteur environ 200 litres d’eau, soit 33% de plus que les besoins quotidiens d’un français (estimé à 150 litres par jour. Cette eau nécessite de l’énergie pour son chauffage et des produits chimiques pour le traitement des piscines. Se rajoutent à cela le linge (+ de 3 serviettes de bain utilisées par client), l’énergie consommée pour le chauffage des locaux et le fonctionnement des différents équipements (sauna, jacuzzi, hammam…). Que représentent réellement ces impacts et comment est-il possible de les réduire ? SPA-A, association des professionnels du bien-être a ainsi lancé avec Betterfly Tourism, la première étude de fond sur le sujet de l’impact environnemental du secteur sur un panel de 15 établissements.

Les objectifs de ce projet collectif sont nombreux:

  • Créer et diffuser un guide de bonnes pratiques environnementales pour la profession, en mettant en avant des solutions innovantes et économiques,
  • Obtenir des chiffres clés pour le secteur, afin de prioriser les axes d’amélioration,
  • Réduire les coûts et les impacts de chaque participant en proposant un plan d’action individualisé chiffré en euros. Cela permettra aux spas d’améliorer leur rentabilité tout en diminuant
    leurs impacts environnementaux,
  • Permettre à chaque spa participant de communiquer auprès de ses clients sur les bonnes pratiques mises en place.

Ainsi, 15 spas seront évalués sur le plan environnemental et économique. Le projet fait participer des spas urbains mais également des spas d’hôtels et des spas de centres de thalassothérapie et de
balnéothérapie. Treize établissements se sont d’ores et déjà engagés à entrer dans la démarche : Spa Fouquet’s Barrière, Spa Resort Ribeauvillé, Royal Thalasso SPA Barriere, Spa My Blend by Clarins, Royal Monceau Raffles, Day spa Clarins de Lille, Spa Club Med de Vittel, Spa Club Med de Valmorel, Spa Thalasso de Deauville (Deep Nature), l’Hôtel Spa Lecoq Gadby, Le Relais Thalasso Ile de Ré , la Thalasso de Pornic (Alliance Pornic) et le spa du Quintessia à Nantes.


Projet sur la réduction de l'impact environnemental du linge

Tous les acteurs du secteur hôtelier le savent, le traitement du linge dans un hébergement touristique est unposte important à plusieurs niveaux : la satisfaction du client, qui recherche un niveau de propreté et de qualité irréprochables; le coût de traitement du linge, souvent premier poste de charge variable des hébergements touristiques ; et l’impact environnemental induit par le nettoyage quotidien d’un grand nombre de produits textiles.

En s’appuyant sur les travaux réalisés lors de l’affichage environnemental des hébergements touristiques, le traitement du linge hôtelier représente sur la France : 470 000 tonnes de CO2 émises par an (soit l’équivalent d’une ville de 64 000 habitants telle que Quimper ou Levallois-Perret), plus de 10 million m3 d’eau par an (soit les besoins annuels de 200 000 français) et 15 000 tonnes de produits lessiviels.

Fort de ce constat, les acteurs économiques de la filière se sont organisés dans un projet commun pour imaginer les futurs services de nettoyage de linge sobres sur le plan environnemental, justes au niveau économique et satisfaisants la qualité perçue du consommateur.

Ce projet a été initié cet été et intègre l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur :

Les hôteliers

Plusieurs hôtels participent pour tester auprès de leurs clients les solutions imaginées collectivement lors du projet. L’Association des Professionnels Indépendants de l’Industrie Hôtelière

(APIIH) pilote de l’action a rassemblé plusieurs hôtels dans le projet : l’Hôtel La Pérouse et l’Hôtel Amiral (Nantes), le Clarion hôtel Château Belmont (Tours) et l’Hôtel Holiday Inn Bernin (Grenoble)

Les blanchisseurs de linge

Représentés sur toute la France, notamment au sein du Cercle du Propre. Ils auront pour mission de travailler à l’optimisation, la recherche et l’application de nouveaux procédés de nettoyage du linge.

Participent au projet les blanchisseries suivantes : Blanchisserie Bargues (82), Blanchisserie du Maine (53), Blanchisserie Boisset (15), BMB Blanchisserie Morel Bordet (38), BTM (49), Lavox (36) et Lingenet (25).

Tissus Gisèle représente les fabricants de textile. La dernière société de tissage et confection française de linge plat aura à cœur de proposer des textiles innovants et des procédés de traitement qui permettront une réduction des impacts par un possible allongement de la durée de vie et des économies lors du nettoyage du linge.

Ecolab : fabricant de produits lessiviels dont la principale usine est basée à Châlons-en-Champagne, Ecolab aura en charge de proposer des produits pouvant réduire les impacts lors du traitement du linge (baisse de la température par exemple).

EVEA Tourisme et des centres techniques et bureaux d’études tels que l’IFTH qui distilleront leurs connaissances sur les thématiques du textile, du nettoyage et de l’éco-

conception, appuieront les acteurs dans le projet.

Les retombées attendues de ce projet sont nombreuses: commercialisation de nouvelles prestations, réduction ambitieuse des impacts environnementaux, baisse des coûts futurs (ou du moins, maintien des prix dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, de l’eau et des matières premières), premiers pas vers un écolabel, et bien sûr, reconnaissance par le grand public d’une manière différente, positive,de parler de développement durable.

Dans ce cadre, l’ADEME Pays de la Loire et l’Agence de l’Eau Loire Bretagne n’ont pas hésité à financer le projet en partie. Prévu pour une durée de 18 mois, le projet se ponctuera par l’organisation d’une journée technique pour les professionnels. Il serait en effet dommage de ne pas diffuser les principaux enseignements de ce projet innovant.