Témoignage de l'hôtel Almanarre Plage, 1er hôtel étiqueté en ligne !
La crise sanitaire que nous venons de subir a fortement impacté le secteur touristique. De nombreuses initiatives solidaires ont vu le jour pour accompagner les professionnels du tourisme dans cette période difficile. Nous sommes très fiers d'apporter notre soutien aux hébergements en les aidant à préparer un après toujours plus responsable et durable.
Une offre gratuite et à distance
Betterfly Tourism a proposé, dès le mois d’avril, une offre solidaire pour soutenir les hébergements touristiques : un accès gratuit à son logiciel Winggy® et à des webinaires en ligne pour calculer et éditer leur étiquette environnementale prévisionnelle. L’étiquette environnementale, calculée et éditée par notre logiciel, est un dispositif officiel soutenu par l’ADEME et le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. Elle permet aux établissements de connaître l’impact environnemental de leur activité avec une note allant de A à E. Cette note est calculée en fonction de 4 indicateurs : l’impact carbone, la consommation d’eau, la consommation d’énergie et le pourcentage de produits bio ou écolabellisés. Plus de 80 professionnels se sont inscrits pour participer aux différentes sessions proposées en ligne. L’hôtel Almanarre Plage, situé à Hyères est le premier hôtel qui a réalisé son étiquette en ligne et Agathe Cazé, responsable commerciale et communication de l’établissement nous livre son témoignage.
Un retour d'expérience très positif
« Nous étions déjà en contact avec Betterfly Tourism mais le coût de réalisation de l’étiquette environnementale et de l’accompagnement pour notre petite structure de 15 chambres récemment ouverte était trop élevé. Ainsi, lorsque j’ai vu sur les réseaux sociaux que Betterfly Tourism offrait l’accès gratuit au logiciel Winggy® et à des webinaires pour réaliser l’étiquette environnementale, je me suis tout de suite inscrite. Notre hôtel éco-responsable est déjà fortement engagé. Depuis notre ouverture, nous avons mis en place de nombreuses actions concrètes pour limiter notre consommation d'eau, d'électricité, pour réduire et trier nos déchets. La réalisation de l’étiquette environnementale est pour nous une belle opportunité d’obtenir une reconnaissance officielle de toutes les actions menées. De plus, elle nous permet d’obtenir des indicateurs importants pour notre établissement tel que notre impact carbone et les consommations d’eau et d’énergie par nuitée. J’ai apprécié le format proposé par Betterfly Tourism. Sur une semaine, j’ai ainsi participé à 3 webinaires d’une heure chacun. Pendant ces conférences en ligne, Hubert Vendeville, le CEO de Betterfly Tourism, nous a montré le logiciel Winggy® et nous a expliqué clairement comment modéliser nos données afin d’obtenir une étiquette prévisionnelle. J’ai trouvé que le logiciel Winggy® était très facile d’utilisation. Nous avions déjà de nombreuses données demandées (fréquentation de notre établissement, factures d’eau et d’électricité…) et la modélisation dans le logiciel a été rapide (moins d’une journée de travail). Suite à cela, nous avons obtenu notre étiquette prévisionnelle et nous avons décidé de la faire valider par Betterfly Tourism. »
Une note officielle qui récompense un engagement quotidien
« Nous sommes très fiers d’avoir obtenu la note de A qui récompense notre engagement et nos actions. De plus, les indicateurs montrent que nous avons un impact carbone par nuitée deux fois plus faibles que la moyenne des hôtels de France ! Notre consommation d’électricité par client est également la plus basse de tous les hôtels engagés dans l’étiquette environnementale et ceci grâce à notre production d’électricité et d’eau chaude solaire. »
Et après ?
« Bien entendu, nous allons communiquer notre note auprès de nos clients. Malgré ce bon résultat, nous n’allons pas relâcher nos efforts et nous souhaitons aller encore plus loin dans notre démarche de développement durable. Cette année nous continuons nos actions en proposant des pique-niques zéro déchet et des activités à moindre impact autour du bien-être dans notre nouvelle salle à toit transparent ! Notre prochaine étape aujourd’hui sera de pouvoir proposer la compensation de l’impact carbone du moyen de transport utilisé par nos clients. Notre enjeu est de diminuer l’impact environnemental du voyageur sur la totalité de son séjour, transport inclus.»
Des conseils pour les futurs hôtels qui s'engagent ?
«L'étiquette environnementale est un excellent dispositif, accessible à tous, pour faire un état des lieux des actions menées dans son établissement. De plus, le format en ligne proposé par Betterfly Tourism est simple à suivre et rapide. Je recommande aux hôtels qui s'engagent, d'anticiper la récolte des données nécessaires à l'obtention de l'étiquette environnementale. Par exemple, tenir un tableau des consommations d'eau, d'électricité par mois. Ce tableau peut servir également pour le suivi des consommations. Il sera très utile pour détecter des anomalies éventuelles ou des surconsommations et ainsi mettre en place des actions afin de diminuer celles-ci (ampoules basse consommations, mitigeurs basse pression...). Par ailleurs, il est important de classifier les informations de vos produits alimentaires en fonction de la provenance, du conditionnement, du caractère bio . Idem pour le linge et textiles ainsi que les produits d'accueil (si vous en avez !). Ce travail permet de se rendre compte de la consommation d'emballages, la part de produits bio et écolabellisés ou la provenance de vos achats... et d'obtenir plus facilement l'étiquette environnementale de votre hôtel !»
Un grand merci à Agathe Cazé pour ce témoignage ! Nous prolongeons notre offre "solidarité" jusqu'au 31 août 2020. Si vous souhaitez obtenir gratuitement votre accès à notre logiciel Winggy® et aux webinaires, envoyez-nous vos coordonnées à contact@betterfly-tourism.com.
Le secteur du tourisme est très fortement impacté par l’épidémie de Covid-19 qui sévit en France et dans le monde. Alors qu’habituellement à cette période les terrasses sont remplies et la saison touristique s’accélère, les restaurants et la majorité des hôtels restent fermés. Une fermeture soudaine, non anticipée, qu’il a fallu organiser dans l’urgence. Vous avez probablement pensé à tout mais toute l'équipe de Betterfly Tourism souhaite partager avec vous une liste de bonnes pratiques pour réduire vos consommations énergétiques et vos coûts pendant cette période de fermeture exceptionnelle. Et pourquoi pas profiter de cette « pause » pour réfléchir à un « après » plus durable et résilient ?
Réduire la température
Vous pouvez réduire votre consommation énergétique en évitant de chauffer inutilement. Malgré des températures plutôt douces, assurez-vous que tous les chauffages sont réglés en position hors gel.
Pour le chauffage de l’eau, nous vous conseillons d’éteindre les équipements de chauffage après concertation avec votre chauffagiste.
Débrancher vos appareils électriques en veille
Beaucoup d’appareils consomment en veille même lorsqu’ils sont éteints (de 0,5 W à 3 W pour les appareils qui restent connectés à Internet ou à un réseau de données, source : ADEME). Éteignez ou débranchez tous les équipements restés en veille comme par exemple les imprimantes, les écrans d’ordinateurs, les bornes Wi-Fi, les lave-vaisselles, les équipements en cuisine… Dans les chambres, pensez également à débrancher les télévisions et mini-bars et à ouvrir ces derniers.
Rassembler vos stocks alimentaires
Si certaines denrées périssables n’ont pu être sauvées, certaines ont peut-être pu être congelées et d’autres n’ont pas dépassé la date de péremption. Limitez le nombre de chambres froides, de réfrigérateurs ou de congélateurs en service en rassemblant les stocks dans un même endroit et n'oubliez pas de débrancher les autres appareils non utilisés.
Traquer les fuites d’eau
Une fuite goutte à goutte peut représenter un gaspillage pouvant aller jusqu’à 120 litres d’eau par jour pour un robinet et 600 litres d’eau par jour pour une chasse d’eau (Source : ADEME).
En cette période où il n’y a en principe pas de consommation d’eau, c'est le moment pour identifier les éventuelles fuites d’eau. Suivez votre consommation d’eau quotidiennement afin d’identifier des fuites non visibles ! Réalisez ce suivi par un relevé régulier des consommations d'eau ou par une GTC (Gestion Technique Centralisée) si votre établissement en est équipée.
Pour aller plus loin...
Et pourquoi ne pas profiter de cette période pour réfléchir à une optimisation des coûts d'exploitation à plus long terme à travers la réduction de vos impacts environnementaux ? Cette « pause forcée » peut être le bon moment pour vous engager ou poursuivre votre engagement dans une démarche environnementale, faire le point sur les actions en place, former vos équipes, et questionner vos pratiques.
Profitez-en pour rechercher de nouveaux produits et fournisseurs plus respectueux de l'environnement, pour adopter des produits en grands formats au lieu de produits individuels, installer des distributeurs pour les produits d'accueil (tout en respectant les gestes barrières), mettre en place de nouvelles techniques de nettoyage...Réalisez ainsi de nombreuses économies grâce à la remise à plat de vos pratiques et de vos achats !
Si vous souhaitez préparer l'après, un après plus durable et plus résilient, vous pouvez dès à présent mesurer l'empreinte environnementale de votre activité grâce à l'étiquette environnementale, dispositif officiel porté par l'ADEME et le Ministère de la Transition Ecologique. Ainsi, pour vous aider, nous avons décidé d’offrir gratuitement, à tous les établissements touristiques, un accès à notre logiciel Winggy® ainsi qu’à un programme court de webinaires pour vous préparer à l’obtention de votre étiquette environnementale. Pour vous inscrire, contactez-nous à : contact@betterfly-tourism.com.
21 avril 2020
Deep Nature lance l'affichage environnemental dans le secteur du bien-être
Le secteur du spa et de la thalassothérapie connaît une croissance annuelle de plus de 10% en France et à l’international sur ces 5 dernières années. Le fort développement de cette activité s’accompagne également d’enjeux importants sur le plan environnemental : consommations d’eau et d’énergies élevées (chauffage de l’eau et des locaux, remplissage des bassins, utilisation des différentes douches…), utilisation de nombreux produits de soin, d’entretien et de traitement de l’eau, recours à du linge en grande quantité…
Forte de ce constat, l’enseigne Deep Nature a décidé d’agir, en collaboration avec Betterfly Tourism, et d’engager le secteur dans une démarche éco-responsable globale : l’affichage environnemental.
Un premier pas dès 2019
Acteur majeur du secteur wellness, Deep Nature souhaite jouer pleinement sa part dans la préservation de l’environnement. Dès 2019, deux établissements pionniers, le Spa Deep Nature de la Clusaz et le Spa Deep Nature de Deauville, accompagnés par Betterfly Tourism, ont effectué un diagnostic environnemental de leur activité afin d’identifier les postes les plus impactants et mettre en place des pratiques plus durables notamment sur la réduction de produits en plastique ou l’optimisation de certains équipements (réutilisation de l’eau, horaires d’utilisation…).
S’engager dans un projet collectif
Suite aux résultats de ces deux premiers pilotes, Deep Nature, avec le soutien de l’ADEME et en collaboration avec Betterfly Tourism, a souhaité aller plus loin en expérimentant l’affichage environnemental des activités de bien-être.
Ce dispositif, issu du Grenelle de l’Environnement, indique aux clients l’impact environnemental d’une prestation de soin dans un spa à l’aide d’une note allant de A à E. Outil de transparence, l’affichage environnemental permet à chaque établissement de se comparer à une moyenne nationale et d’identifier les actions à mener pour réduire son impact et ses coûts.
La consommation d’eau, d’énergie, la gestion du linge, des produits utilisés, le recours au bio ou aux produits certifiés ainsi que les déchets générés sont étudiés pour chaque établissement.
5 secteurs professionnels se sont déjà engagés volontairement dans l’affichage environnemental en France : l’habillement, l’ameublement, l’hôtellerie, les produits alimentaires et les produits électroniques et électriques.
Exemple de l'étiquette environnementale officielle des hôtels
Deep Nature souhaite désormais lancer la dynamique pour le secteur du bien-être en proposant à 25 établissements (Spa hôtel, day spa, thalasso, centre thermal) d’intégrer l’expérimentation de l’affichage cofinancée par l’ADEME. 15 établissements de l’enseigne Deep Nature se sont déjà engagés dans cette opération pionnière, et le programme peut accueillir 10 autres établissements d’autres marques.
Dans ce programme, il s’agit bien de travailler en mode collaboratif, au-delà de toute concurrence, sur un sujet commun. L’objectif est qu’à terme, chaque spa, thalasso, centre thermal en France puisse afficher son étiquette environnementale et travailler à la réduction de ses impacts.
Une démarche SIMPLE et ACCESSIBLE
Betterfly Tourism, qui accompagne déjà le déploiement de l’étiquette sur le secteur de l’hôtellerie, est en charge d’adapter la méthodologie et le référentiel utilisé pour le secteur du bien-être.
Pour chaque établissement, la démarche se déroule en cinq étapes : une collecte des données en amont, un audit sur site effectué par Betterfly Tourism, le calcul des impacts et de l’étiquette environnementale à l’aide du logiciel Winggy® (seul logiciel permettant de calculer l’étiquette environnementale) puis la création et la mise en œuvre d’un plan d’action pour réduire les impacts dans le temps dans chaque établissement.
Une AMBITION ENVIRONNEMENTALE forte
La promesse de l’affichage environnemental est forte : évaluer et communiquer l’empreinte environnementale des soins proposés par l’établissement tout en permettant à chaque entreprise engagée dans le projet de réduire son impact et ses coûts de fonctionnement !
Au-delà de la mesure des impacts, cette démarche apporte pour chaque établissement de véritables actions d’optimisation personnalisées et concrètes dans le long terme, une réponse fiable aux attentes d’une clientèle de plus en plus sensible à l’environnement et un projet porteur de sens pour les équipes.
10 places sont encore disponibles pour intégrer le projet !
Pour en savoir + sur les modalités de participation, contactez Betterfly Tourism à : contact@betterfly-tourism.com / +33 (0)2.40.74.69.24 |
Télécharger le communiqué de presse
S'évader sans (trop) alourdir son bilan carbone
Extrait de l'article Partir autrement issu du magazine hors série l'Express paru le 5 juin 2019.
"Pour satisfaire les vacanciers soucieux de se tourner vers un tourisme <raisonné>, les professionnels du secteur s'organisent, multipliant les offres et initiatives respectueuses de l'environnement [...]
[..] Selon le rapport annuel sur l'écotourisme du site Booking.com, publié le 77 avril dernier, 76% des Français souhaitent la mise en place rapide de solutions durables en matière de tourisme écoresponsable. Et, toujours d'après cette enquête, si 55 % des voyageurs internationaux sont prêts à s'engager dans des actions plus respectueuses de l'environnement pendant leurs congés, ils affirment manquer cruellement de connaissances et d'options intéressantes pour agir selon leurs convictions. Vers quel professionnel se tourner ? À quel label se fier ? Comme pour tous les autres domaines de la consommation, les Français ont besoin de transparence. Or les sites de réservation touristiques ne communiquent pas sur l'impact environnemental. Impossible par exemple de comparer deux hôtels pour savoir lequel est le plus écologique. Le risque est ainsi grand de se laisser séduire par le green washing (écoblanchiment), stratégie consistant pour une entreprise à mettre en avant des arguments écologiques et se forger ainsi une image écoresponsable, tout en ne pratiquant pas 1e tri sélectif ou en multipliant les bouteilles en plastique par exemple.
Inadmissible pour les consommateurs engagés. Pour éviter les mauvaises surprises, l'éditeur de logiciels BetterflyTourism accompagne les professionnels du secteur dans la mise en place de l'affichage envitonnemental."
Découvrez la totalité de l'article du magazine hors série "La France grandeur nature. Le Guide de vos vacances d'été" sur l'engagement des hôtels à travers l'affichage environnemental.
Je télécharge l'article complet de l'Express 5 juin 2019
Les restaurants vendéens s'engagent dans la lutte anti-gaspi
Le lundi 6 mai dernier a eu lieu au Casino Joa des Pins aux Sables d'Olonne la rétrospective sur la démarche d'accompagnement à la réduction du gaspillage alimentaire dans la restauration en Vendée. L'occasion pour les restaurateurs et partenaires vendéens de se retrouver autour de cette thématique et d'échanger ensemble sur un premier bilan.
Des partenaires et des restaurateurs mobilisés
En 2018, l'UMIH 85 (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) en partenariat avec le groupement de collectivités réunies au sein du programme des Territoires Zéro Déchet, Zéro Gaspillage du littoral vendéen ont choisi 5 établissements volontaires afin de les aider à lutter contre le gaspillage alimentaire : Les Quatre Vents à l'Epine, Le Relais du Gois à Beauvoir-sur-Mer, Flunch à Saint-Hilaire-de-Riez, Les Cabines à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et le Comptoir Joa aux Sables d'Olonne.
Betterfly Tourism a été chargée d'accompagner ces professionnels de la restauration dans cette démarche à travers un diagnostic des déchets organiques et l'identification d'actions d'amélioration, à travers l'outil logiciel Edgar®.
Grâce à cette démarche, 4 guides adaptés aux principales typologies de restauration ont été élaborés afin d'aider à lutter contre le gaspillage alimentaire, à savoir la restauration traditionnelle, les hébergements avec restauration, les cafétérias et les crêperies.
Ces guides anti-gaspi sont téléchargeables gratuitement sur le site de l'UMIH 85, via le lien suivant : http://www.umih85.fr/formations/lutte-contre-gaspillage-alimentaire
Lutter contre le gaspillage alimentaire est rentable !
Lors de cette rétrospective, le Chef Cuisinier du Comptoir Joa aux Sables d'Olonne, Monsieur Fontes a témoigné de la mise en place de cette démarche. Ainsi, le restaurant estime qu'en réduisant son gaspillage alimentaire il peut économiser 15 000€ sur une année soit 0,30€ par couvert.
Betterfly Tourism a accompagné sur site le chef et son équipe en réalisant des pesées des déchets organiques, en analysant leur provenance et en identifiant les bonnes pratiques à mener pour les réduire. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être mises en place rapidement que ce soit sur la réutilisation du pain (en croutons, en farine de pain pour des cookies ou des madeleines...) ou sur un calibrage plus adapté des portions des assiettes.
D'après le chef Didier Fontes, les points forts de cette démarche sont sa facilité et sa rapidité de mise en place, la réalisation d'économies importantes, la réduction du gaspillage alimentaire du restaurant, et l'implication de son équipe autour de ce projet fédérateur et plein de sens permettant de créer une dynamique positive. Ainsi, l'équipe a choisi de poursuivre leur engagement en faveur d'une restauration plus responsable avec la mise en place de deux composteurs et prochainement d'un jardin potager en lieu et place d'un ancien terrain de tennis.
Les professionnels et partenaires présents sont tous tombés d'accord sur l'importance et l'intérêt de cette démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire et souhaitent ainsi l'étendre sur le territoire vendéen déjà bien engagé.
Vous souhaitez en savoir plus sur cette démarche ? Contactez-nous notre équipe d'expert au +33 (0)2 40 74 69 24 ou à contact@betterfly-tourism.com.
La charte de l'affichage environnemental validée par l'ADEME
L'affichage environnemental d'un produit ou d'un service permet d'informer les consommateurs sur ses principaux impacts environnementaux calculés sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou du service. Une note globale (sous forme d'un barème A,B,C,D,E) permet aux consommateurs de comparer les produits et services entre eux et de faire un choix éclairé au moment de l'achat.
Afin d'homogénéiser le format d'étiquette testé aujourd'hui par les 5 secteurs différents (l'hôtellerie, l'ameublement, le textile, les produits électroniques et alimentaires), l'ADEME a mis en place une charte graphique officielle pour tous les secteurs afin que le consommateur puisse identifier facilement la démarche d'affichage environnemental porté par plus de 200 hôtels, par Décathlon, Casino, Fnac-Darty, la Compagnie Dumas et la Camif.
Les nouveaux visuels sont disponibles dans notre logiciel Winggy, en français et en anglais !
Les campings se mettent au vert avec l’affichage environnemental
Le tourisme méditerranéen représente 220 millions de visiteurs chaque année, soit 32% du tourisme mondial. Avec ses 100 km de côte méditerranéenne, le littoral héraultais constitue un enjeu stratégique pour le département. Il est indispensable de prendre aujourd'hui des orientations liées à sa préservation au vu de sa dégradation environnementale de plus en plus rapide liée à une pression touristique de plus en plus forte.
Une première expérimentation lancée auprès des campings héraultais
Ainsi le Conseil Départemental de l'Hérault souhaite s'orienter vers un tourisme plus durable et a choisi Betterfly Tourism pour une première expérimentation auprès de 5 établissements d'hôtellerie plein air volontaires dans la mesure et la réduction de leurs impacts environnementaux à travers l'étiquette environnementale dans le cadre du projet européen Co-Evolve.
Les campings constituent l'essentiel de l'offre d'hébergement sur le littoral héraultais et ceux-ci sont directement menacés par les conséquences du changement climatique. L'objectif de la région Hérault est de proposer à terme aux professionnels de l'hôtellerie plein air des outils qui leur permettront d'évaluer leurs impacts et de mettre en place des actions concrètes pour réduire leur empreinte environnementale.
La semaine prochaine, les trois premiers campings seront audités : le camping le Bon Port, le camping Aloha et le camping le Méditerranée Plage.
Les innovations au service d'une hôtellerie plus durable
Ces dernières années de plus en plus d'innovations au service de l'hôtellerie sont apparues. Elles permettent de se démarquer et de proposer des services toujours plus performants. Mais quoi de mieux quand ces solutions permettent de rendre votre hôtel plus durable et respectueux de l'environnement, et ce, tout en réduisant vos coûts ?
Voici un panorama des solutions qui nous semblent prometteuses.
Réduire sa consommation d'énergie grâce à des systèmes de plus en plus innovants
Dans le secteur du chauffage, de nombreux systèmes de récupération de chaleur existent.
Parmi les plus innovants, nous avons identifié :
- L'utilisation de la chaleur des égouts (notamment dans les grandes agglomérations)
-La récupération de chaleur des serveurs informatiques
-Des radiateurs numériques qui permettent de se chauffer gratuitement grâce à la chaleur dégagée par des calculs informatiques
Pour le secteur du solaire, la climatisation solaire réversible sans impact CO2 commercialisée par Hélioclim est l'une des dernières innovations les plus prometteuses car elle permet non seulement de se chauffer mais aussi de se climatiser.
Au niveau de l'éclairage, même si l'ampoule LED est une innovation qu'on ne présente plus, celle-ci évolue ! Savez-vous que l'ampoule LED est désormais dimmable, c'est-à-dire qu'elle est compatible avec un variateur ce qui vous permettra d'ajuster la luminosité selon les différents moments de la journée ?
Des technologies digitales au service d'une meilleure gestion de l'eau
La gestion de l'eau est une problématique bien connue des hôteliers et l'optimisation de cette ressource peut passer par des actions simples telles que l'installation de réducteurs de débit, de chasse d'eau double volume ou le remplacement des baignoires par des douches. Pour aller encore plus loin, l'entreprise INMAN propose la douche INSENS qui possède un mitigeur d'eau électronique fournissant de l'eau chaude dès la première goutte évitant ainsi les pertes d'eau. Elle est également équipée de capteurs de présence et se coupe dès que le client s'écarte afin de se savonner.
Des fontaines à eau et des pailles biodégradables pour réduire ses déchets plastiques
La réduction des déchets plastiques en hôtellerie est un véritable challenge car que ce soit au niveau des produits d'accueil, des pailles, des gobelets ou des bouteilles d'eau, le plastique est malheureusement encore trop présent.
Ainsi, les entreprises Aquachiara et Castalie proposent des fontaines à eau micro-filtrée, permettant d'éviter l'utilisation des bouteilles d'eau en plastique.
Pour les produits d'accueil, des solutions existent également : l'utilisation de fibres naturelles telles que le bambou permet permet de proposer aujourd'hui des produits à usage unique 100% biodégradables et compostables tels que les pantoufles de Biofootwear.
Pour les pailles, il est également possible de trouver des alternatives grâce à des pailles biodégradables, des pailles 100% naturelles (Comatec), et même des pailles comestibles à base d'algues (Loliware).
Changer le coton par le bambou !
La gestion du linge représente environ 30% des impacts environnementaux d'un hôtel. Pour réduire vos impacts, optez pour des alternatives au coton telles que le bambou ou le lin qui permettent de réduire l'impact CO2, mais également l'utilisation d'eau et de ressources non renouvelables utilisés dans leurs processus de fabrication.
En optant pour des équipements innovants vous pourrez ainsi agir sur vos différents impacts que ce soit sur l'optimisation de l'énergie, de l'eau ou la réduction de vos déchets !
N'oubliez pas également qu'en informant et formant vos clients et vos collaborateurs aux éco-gestes, vous pourrez également diminuer facilement l'impact sur la planète de votre hébergement touristique.
Betterfly Tourism s'engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
En ce 16 octobre, journée consacrée à la lutte contre le gaspillage alimentaire, Betterfly Tourism est fier d’annoncer son engagement en tant que partenaire du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire (2017-2020) aux côtés du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
C’est aussi l’occasion de vous en dire plus sur nos travaux et ceux de nos partenaires autour du sujet.
Tout a commencé à l’occasion d’un appel à projet de l’ADEME et de la DRAAF sur la réduction du gaspillage alimentaire en Bretagne fin 2014 : Betterfly Tourism et Ma Planète Alimentaire se sont rapprochées pour accompagner les restaurants sur ce thème. Le projet « Moins de Gaspi au Resto » est alors né.
2 ans plus tard, une réelle dynamique s’est mise en place avec à la clé des éléments très concrets :
- Développement d’Edgar, outil en ligne de mesure et de suivi des déchets alimentaires en kg et en € pour les restaurants
- Création d’un parcours de formation concret des équipes de restauration pour appréhender, réduire ses déchets alimentaires et communiquer auprès de sa clientèle
- Mobilisation d’une communauté de professionnels et l’implication dans des groupes de travail en France et à l’international.
- Enfin, notre engagement dans le pacte avec deux objectifs principaux: participer à la quantification du gaspillage alimentaire dans la restauration commerciale mais aussi soutenir les professionnels dans la mise en œuvre d’actions de réduction via la formation initiale et continue.
Où en est-on aujourd’hui ?
11 restaurants ont déjà été accompagnés par Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism en Bretagne et plusieurs sont dans les starting blocks. Objectifs, 20 participants d’ici à fin 2017 !
Au-delà de la Bretagne, d’autres restaurants ont souhaité tester la méthode et l’outil, comme le restaurant Barrière Le 85 à Enghien les Bains et le restaurant Madam Bla à Nantes. De nombreux territoires sont également en discussions pour suivre le mouvement. Nous souhaitons d’ailleurs poursuivre l’initiative à Nantes avec des restaurateurs et acteurs du territoire.
A suivre donc !
Quelles sont les premières tendances de résultats ?
Avec une cuisine dite "faite maison" (travail essentiellement à partir de denrées brutes non transformées): 229 g sont jetés pour un coût de 1.94 € par client. Ce qui représente à l'année 3,9 tonnes de biodéchets pour un coût matière de 33 300 € pour un établissement de 17 000 couverts. (*tous biodéchets confondus).
Des actions simples permettent de diminuer de 10 à 20 % le gaspillage alimentaire : ajustement des quantités commandées, conservation des produits, valorisation des produits, formation et sensibilisation du personnel,…
De nombreux salons et interventions sur le sujet
Nos équipes ont pu participer à divers événements et présenter nos projets ou faire avancer les travaux sur le sujet :
- Salons Prorestel, Climate Chance en 2016 et Equip Hotel 2016, où la démarche a été récompensée par le prix Innovation technologique du salon !
- 2 journées « Commerce et environnement » organisées par la CCI à Lorient le 02 octobre 2017 et prochainement à Rennes le 13 novembre 2017
- Universités du Tourisme Durable 2016 et 2017. Lors de l’édition 2017, nous avons pesé les déchets du retour assiette du déjeuner et proposé aux convives de deviner le poids des poubelles. Une bonne façon de sensibiliser de manière ludique et conviviale !
- Animation de la conférence sur les solutions pour gérer les déchets des hébergements touristiques au forum Initiative Tourisme organisé par la CC St-Gilles Croix de vie
Nous avons également été membre du Jury d’un concours en interne sur le thème du gaspillage alimentaire pour le groupe Barrière.
Et ce n’est pas fini !
Ma Planète Alimentaire et Betterfly Tourism interviendront lors de 2 tables rondes au salon Serbotel le lundi 23 octobre à 11h et mardi 24 octobre à 16h prochain sur la thématique des déchets et du gaspillage alimentaire. Nous participerons aussi au Tour de France du tourisme durable organisé par la CCI le 27 novembre à Rennes, avec un mot d’ordre : montrer que réduire ses déchets alimentaires c’est faire de la marge pour les restaurants, et cela de manière non négligeable.
Lancement de l'affichage environnemental des hôtels
Dans le cadre du Salon Mondial du Tourisme 2017, et de l’Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement , le déploiement de l’affichage environnemental a été officiellement présenté aux professionnels du tourisme, institutionnels et journalistes par les partenaires du dispositif et les premiers hôteliers engagés.
La conférence, animée par Edouard Fourdrin de l’ADEME et Hubert Vendeville de Betterfly Tourism, a permis aux plus curieux de découvrir, ou de redécouvrir, les différentes facettes de ce beau projet, soutenu notamment par Le Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer.
Expérimenté depuis 2011, et sur la base du volontariat, l’affichage environnemental est une démarche concrète et complète répondant à une demande des hébergeurs qui souhaitent réduire leurs coûts et leurs impacts, tout en leur permettant de communiquer sur leurs performances environnementales.
D’après la représentante du Ministère de l’Environnement, Alexandra Bonnet, l’affichage environnemental est un moyen de voir émerger de nouvelles normes sociales orientées vers le tourisme durable.
En effet, l’ensemble des porteurs de projets perçoivent l’affichage comme un outil de changement des pratiques de consommation touristiques et permettra, d’après Roland Marion de l’ADEME, d’éveiller la conscience des consommateurs pour avoir un impact positif sur l’environnement, notamment dans le choix de son hôtel.
Compte tenu de l’envergure du projet, Didier Chenet, président du GNI, a souligné que ce n’était pas seulement un investissement financier et personnel de la part du chef d’établissement, mais un réel travail d’équipe qui devait être engagé au profit de l’optimisation des consommations et de l’engagement durable de l’entreprise.
Le GNI, considère l’importance d’intégrer ces nouvelles « normes volontaires » au secteur et est prêt à porter la bonne parole dans les CFA, afin de sensibiliser en amont les plus jeunes et les nouveaux entrants dans le métier.
En complément, Roland Héguy, président de l’UMIH, a souligné l’engagement des adhérents sur certaines régions, comme l’UMIH Corse qui déploie auprès de 10 hôtels par an l’étiquetage environnemental. Cette démarche s’accompagne également de diffusion de guides de bonnes pratiques sur la réduction des gaspillages (guides publiés par l’UMIH au niveau national).
Pour les parties prenantes, la démarche ne serait pas complète sans une « information fiable, crédible, complète et juste, délivrée aux consommateurs », comme indiqué par Alexandra Bonnet.
Le visuel et le graphisme de l’étiquette environnementale jouent donc un rôle déterminant dans cette transparence attendue.
Validé par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et l’ADEME, Hubert Vendeville, président de Betterfly Tourism, revient sur le format conçu pour le secteur hôtelier:
- La partie gauche présente la note de l’hôtel, allant de A à E, évaluation délivrée suite à l’audit effectué par Betterfly Tourism. La note ne doit pas être considérée « comme une fin mais comme un moyen » de situer son impact environnemental et de suivre l’évolution dans le temps de sa performance. La note finale est une note agrégée sur le modèle des étiquettes énergétiques, bien connues des consommateurs.
- La partie droite de l’étiquette fournit les caractéristiques chiffrées de l’impact associé à la nuit d’hôtel.
On y retrouve les informations plus scientifiques sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, de ressources et le pourcentage de produits biologiques et écologiques utilisés.
Cette partie montre la robustesse et la justesse des informations.
Pour Franck Gervasoni , directeur de l’Hôtel de France (38): « la note est secondaire, ce qui importe c’est la transparence vis-à-vis du client et d’engager la discussion avec lui ».
En effet, cette information n’est intéressante que si elle est accessible au client. C’est la mission que s’est donnée Réservation en Direct, partenaire du projet de déploiement, qui permet aux hôtels de se référencer à travers le site Fairbooking, site de réservation sans commission, qui présente environ 10% du parc hôtelier en France. Pascal Droux, président de Réservation en Direct précise : « l’objectif pour FairBooking est de mettre à disposition du consommateur un moteur de recherche vert, ayant comme moteur de classement l’étiquette environnementale, une première mondiale et une différentiation forte pour les hôtels et pour le site FairBooking.com».
Interrogé sur l’expérience vécue au cours du projet, Romain Méthivier, directeur de l’hôtel Barrière Le Normandy Deauville, expliquait que malgré les standards de qualité qu’il doit respecter dans son hôtel 5*, il est possible d’engager une vrai démarche durable et éco responsable.
L’étiquetage a permis de mettre en lumière des points auxquels les établissements Barrière n'avaient pas formalisé d’action, comme des températures trop élevées dans les chambres, ou des pertes d'énergie au niveau du chauffage. Le groupe Barrière a également annoncé l'engagement de 2 autres hôtels, Hôtel Barrière Le Majestic et Hôtel Barrière Ribeauvillé, portant à 4 les établissements Barrière dans le projet
De son côté, Philipe Pain a présenté l’engagement de son établissement Le Royal Hôtel dans le projet et les démarches qu’il a dû suivre pour obtenir son étiquette dotée de la note B. Les actions identifiées lors de la visite de Betterfly Tourism lui permettraient d’économiser environ 10 000 € par an. Philippe Pain a également mis en avant la simplicité du logiciel utilisé, Winggy® que l’hôtelier utilisera pour mettre à jour son étiquette pendant 3 ans.
Ces nouvelles habitudes se substitueront aux anciennes pratiques, et permettront une forte réduction des impacts et une meilleure maîtrise de ses coûts, telles que cités par les hôteliers : installer des réducteurs de débit d'eau, former ses équipes aux bonnes pratiques, préférer les produits locaux ou encore les produits d'entretien écologiques, réduire la température de chauffage de certaines pièces, etc.
Nous pouvons être fiers de l’adéquation de l’ensemble des partenaires à l’affichage environnemental. Il est rare de voir lors du lancement d’un projet une telle fédération d’acteurs, gage, nous l’espérons, d’un futur déploiement massif pour le secteur.